un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept

Un, deux, trois, quatre, cinq, six,… tous ces petits boutons qui n’étaient pas là hier et qui sont là ce matin. On ne sait pas trop comment ils sont venus, mais ils sont là, bien là ! Et ça gratte, du moins ça a l’air de gratter ! Vous avez deviné ? La varicelle, eh oui, ma fille cadette est pleine de boutons. “bon au moins ça sera fait !” Quelle drôle de phrase, non ? Bien sûr, ça sera fait, elle ne peut pas avoir la varicelle deux fois ( heureusement !!!), mais en attendant, tous ces gens qui nous disent ça, ne sont pas là pendant la nuit. Ah oui, parce que la nuit apparemment ça gratte plus ! La nuit, tous les boutons se mettent d’accord pour faire encore plus mal. La nuit, la douleur est plus forte! Alors cette nuit justement les boutons ont attaqués, et cette nuit justement je n’ai pas dormi. Mais heureusement, je peux toujours me rassurer en me disant ” ça sera fait”.

Un, deux, trois, quatre, cinq, attend arrête de bouger. Trop tard, le badigeon blanc s’est répandu un peu partout sur son ventre. Je me demande comment les parents arrivent à faire de “jolies”photos de leurs enfants ayant la varicelle. Chez ma fille, les tâches blanches qui devraient ressembler à de jolis points sont en réalité de gros pâtés qui lui recouvrent la moitié du visage. Alors bien sûr, j’ai fait la photo! Mais elle n’est pas terrible, voyez vous même ( photo à la une ) . Bon, je devrais peut-être lui attacher les mains pour qu’elle n’essaie pas d’étaler cette espèce de pommade sur tout son corps.

Un, deux, trois, quatre. Tiens, ceux là n’étaient pas là hier. Les boutons se multiplient. Vous savez, d’abord, il y en a quelques uns, juste pour dire “coucou je suis là, je suis la varicelle”. Juste pour que les parents se disent “ça va, il n’y a pas beaucoup de boutons”. Mais quelques heures après, le nombre de boutons a déjà doublé. Puis le lendemain, je ne vous explique même pas, on a de la peine à trouver un bout de peau saine. Et là, les parents se disent “quelle galère, je ne me souvenais pas que c’était si terrible”.

Un, deux, trois, je vais aller soigner ma fille, du moins essayer. Et pour tous les parents qui me lisent, sachez “qu’au moins ça sera fait”.

Une réponse à un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept

  1. Céline dit :

    bon courage à vous deux..elle pour les désagréments et toi pour la soigner 😉
    Bravo pour ton blog, j’ai hâte de lire la suite

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