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Une après-midi au parc, pas toujours facile !

Imaginez, j’ai deux filles : 1 an et demi et 3 ans, une veut faire de la balançoire, l’autre du toboggan mais pas toute seule, il est un peu loin des balançoires… Une fois que les deux sont d’accord, il faut aider la plus petite à grimper sur le dit toboggan et veillez qu’elle se mette bien assise et pas la tête la première pour descendre. Une fois en bas, il faut recommencer. Bien sûr il y a un autre toboggan pour les plus petits où elle arriverait à tout faire toute seule, mais non, elle préfère le grand !

Petit espace de liberté, les filles jouent toutes seules, enfin ensemble mais sans moi, je peux discuter avec mes amies. Mais pas longtemps, si j’ai une montre à mon poignet, les filles l’ont dans l’estomac : 16h =”maman on peut manger”. Bien sûr mes chéries. Alors on prend les quatre heures, mais là je vois bien que ma fille aînée aurait préféré d’autres biscuits, voir du pain, mais non je n’ai pris que des galettes de riz. Quelle mère indigne je suis… ! D’ailleurs, petite parenthèse, que donnez-vous à manger à vos enfants pour leurs 4h, chères mamans ???

Après avoir dit stop pour les galettes de riz, la place de jeux perd de son intérêt et les phrases très énervantes et pénibles à entendre pour une maman commencent à arriver à mes oreilles : “maman, je m’ennuies, on peut partir ?” “maman, je peux enlever ma veste j’ai trop chaud” “maman, tu joues avec moi ?” et la petite, qui ne parle pas encore très bien, se manifeste en pleurant…! Et vu qu’elle commence à être fatiguée elle tombe toutes les 2 minutes. C’est à ce moment là que je commence à regarder les autres mamans, assises sur un banc à discuter sans trop s’inquiéter de ce qui se passe autour. Je me demande  quand est-ce que cela sera mon tour : pouvoir rester assise sur un banc… Quand je vois la taille des enfants qui vont vers elles, je me dis que ce n’est pas pour toute de suite. Alors je regarde d’autres mamans, qui courent après leurs enfants, qui crient après eux, qui ne s’arrêtent pas 2 secondes et là, là je me dis que finalement j’ai de la chance d’avoir 2 filles comme les miennes et que pour rien au monde je ne les échangerais !